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FloodDAM : en route pour la 2e étape

Publié le 08/09/2021
6 mois après son démarrage, le projet FloodDam montre des résultats plus qu’encourageants. Les calculs développés sur la Garonne fonctionnent bien et sont désormais déployés sur la Seine. Découverte des premiers résultats.

Leitmotiv : détecter, surveiller et évaluer les inondations

Pour cela, l’équipe projet FloodDAM met en place une chaîne de traitements entièrement automatisée qui s’appuie notamment sur :

  • des relevés de stations in-situ (données SCHAPI du réseau Vigicrues et données des stations privées Vortex, dont certaines spécifiquement implantées pour le projet)
  • des données satellites optiques (Pléiades) et radar (telles que TerraSarX)
  • des modèles numériques de surface et de terrain (MNT/MNS)
Chaine de traitements FloodDam

Description de la chaîne de services de FloodDam. Il est à noter que le module d’alerte du risque d’inondation, co-développé avec le JPL (Jet Propulsion Laboratory) de la NASA, améliore la réactivité du module de cartographie rapide en permettant de sélectionner la série d’images satellites à analyser. Renseignant le type d’évènement dont il s’agit, la carte de risques modélise ensuite localement de façon animée les impacts attendus d’une inondation sur le terrain. © FloodDAM

Expérimentation réussie sur la Garonne

Laissons ici la place à quelques visuels, plus parlants qu’un long discours.

Carto rapide Garonne

Cartographie rapide : Inférences faites sur les évènements dans le Sud-ouest début 2021 à partir de données radar de Sentinel. © FloodDAM

Comparaison modélisation

Comparaison modélisation TELEMAC et inférence Sentinel-1 au pic de la crue. © FloodDAM

Modélisation risques

Modélisation des risques d’inondations possibles en prenant en compte à la fois la hauteur d’eau maximale (PHE) et le débit. © FloodDAM

Transposition sur la Seine

L’équipe projet transpose désormais ses calculs sur la Seine, avec un objectif bien particulier : mettre les briques de chaque module en open source pour toute la communauté SCO et plus largement pour tous les utilisateurs potentiels. Elle espère embrayer en 2022 sur une collaboration plus internationale pour transformer l’essai à l’échelle mondiale et faire en sorte que chaque pays traite sa partie de la donnée à partir d’une même brique logicielle, avec les mêmes interfaces.

Seine

L’équipe projet transpose désormais sa méthode et ses calculs sur la Seine, à partir des évènements de 2016 et 2018. © CERFACS/ARTELIA