La méthodologie ECLAT est disponible

Publié le 21/10/2022

Si le projet ECLAT est arrivé au terme du temps couvert par sa labellisation SCO, ce n’est pas pour autant un clap de fin mais bel et bien un pas supplémentaire de la télédétection opérationnelle vers les utilisateurs. Car la méthodologie développée fonctionne, prête à s’adapter à d’autres territoires.

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Cartographie de l'occupation du sol au Sénégal en 2020. © SCO/ECLAT

Comme l’expliquait l’équipe projet en août 2021, ECLAT n’est pas un projet comme les autres. D’abord car il effleure une problématique hautement sensible, les conflits liés à la raréfaction de l’eau, ensuite car il se déroule dans une zone complexe et quasi dépourvue de données de terrain. D’où l’intérêt d’une méthode automatisée d’interprétation des images satellites pour définir l’occupation des sols afin d’observer, évaluer et prédire des impacts de l’évolution climatique.

Voilà donc la tâche à laquelle s’est employé le projet ECLAT, qui a prouvé l’efficacité de la télédétection couplée à la chaine de traitement Iota-2 après avoir dépouillé les bases de données publiques qu’ils ont pu trouver. Trois thématiques ont été exploitées pour créer des jeux d’indicateurs : rotations agricoles, pression urbaine sur les zones en eau et sur la démographie.

Maintenant, la méthodologie est en place et reproductible. Consultez la page projet pour découvrir les résultats obtenus, dont le rapport final, et, pourquoi pas, adapter la méthode sur une autre zone !

Voir la présentation du projet et les résultats

Notons que les résultats des études menées dans le cadre du projet ECLAT ont permis d’alimenter un démonstrateur de service pour les besoins de l’AFD visant à évaluer les impacts d’un projet d’aménagement hydrologique dans la région de N’Djamena. Les données d’ECLAT pourraient également participer à alimenter le Portail de l'UNESCO sur la qualité de l'eau pour le lac Tchad.